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Mo Yan - Le Maître a de plus en plus d'humour

 

 

 

Mo Yan , un pékin qui fait rire jaune...

 

Moi, blogueur panikant, heureux comme une puce sur un chien de voir couronné un auteur que j'aime depuis longtemps et nettement plus lisible que le suédois brumeux de l'an dernier, j'e-dite deux Mo Yan que j'adresse à un cousin de la blogosphère et qu'est ce que je me prends pas dans les gencives.

 

Deuxième salve:

"Merci pour le chinetoque XD. Ca m'a gonflé de voir un type ayant un prix Nobel : l'an dernier c'était le soporifique Transtromer (nom de Dieu que je me suis fait chier à lire ça ...) et encore cette année, retour à l'exotisme asiatique ! Une occaz' pour faire du pseudopolitique : ouh les vilains cocos... bref, encore une fois, on récompense un type qui n'a pas l'envergure des grands auteurs ... mais le Nobel n'est qu'un prix et non l'Histoire des lettres sinon Proust, Musil et Joyce auraient eu le Nobel, sans compter Pynchon, Murakami... bref Mo Yan, c'est comme Gao Machin Xinjian, aussitôt vu aussitôt oublié... Qui lit encore Mistral, Anatole France, Roger Martin du Gard ??? Non... cette année je fais comme Ai Wei Wei je tends mon majeur aux Nobel !

Bref dans le concert des Nobel ceux de Littérature et de la Paix font un peu tache... Un jury qui se veut très élitiste, quelle bande de vieux cons, imbus de leurs prétentions de merde. Mo Yan, sera oublié, tant mieux ! Et je ne parle de tous ces cons qui voudraient voir ce poseur minable de Roth (qui n'a écrit qu'un seul bon roman : la Pastorale américaine)... Bref je chie sur le Nobel comme d'autres vont cracher sur les tombeaux de la littérature.
Et merci quand même pour les livres..."

 

En voilà un qui partira pas en vacances avec Nelly Kaprihélyan... Ils ne feront pas Roth ensemble. Mais j'ose croire qu'adresser deux livres très Mo Yan à un ami est moins grave que de lui offrir les oeuvres de Moix Yann et que ça ne mérite pas une Nobel(le) paire de claques pareille... 

 

 

La réponse du collabo Mo Yan

 

 Le livre : 

 

Après tout ce tapage, chaque ouvrier se dirigea vers son destin. Lü Xiaohu pissa un grand coup contre le panneau d’affichage, puis il déclara à Lao Ding qui se tenait appuyé contre un arbre: «Maître, allons-y, ce n’est pas en restant ici qu’on trouvera de quoi manger, quand le père est mort et que la mère s’est remariée, c’est chacun pour soi! 

À un mois de la retraite, Ding Shikou est licencié: l’usine de fabrication de matériel agricole n’est plus rentable et est fermée par l’État chinois. Malgré ses 43 années de loyaux services, maître Ding se voit abandonné par ses anciens patrons et par le gouvernement. Ses maigres économies s’envolent vite et les reproches de sa femme n’améliorent pas son moral. Se sentant inutile, maître Ding se trouve démuni et perdu dans un monde en pleine mutation.

L’espoir renaît toutefois. Alors qu’il se reposait dans un boisé reculé, il voit un jeune couple entrer dans une carcasse d’autobus. Les bruits qui en sortent laissent peu de place à l’imagination du vieil homme… Une idée lui vient alors...

 

 

Le Maître n'est pas gai, gai gai, mais ce n'est pas un triste héros!

 

 



24/10/2012
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