Manchette - Morgue pleine
Avec Eugène, c'est jamais morne pleine!
Quatrième porte
d'un calendrier de l'Avant
qui est en passe de vous tarponner!
Ca a débute comme ça : "La journée du lundi a été particulièrement déprimante. Le réveil a sonné à 9 heures et je me suis assis sur mon lit. Si on peut appeler ça un lit. D'ailleurs, depuis une couple d'heures je ne dormais plus vraiment, je somnolais. Et je m'étais couché à 23 h 30. Je dors beaucoup. Ou bien je somnole beaucoup. Enfin, ça dépend des moments (…)"
et ça se termine presque ainsi : "Je suis sorti de l’hosto une semaine après y être entré, parce que je n’avais pas beaucoup d’argent devant moi. Je suis rentré à mon appartement où j’ai dû encore rester quinze jours au lit, pendant que ça se cicatrisait.(...) Voilà c’est à peu près tout."
Entre les deux, on fait connaissance avec Eugène Tarpon dont la devise n'est pourtant pas : "Pour vivre heureux, vivons couché!" Il a quitté la gendarmerie après avoir tué un manifestant d'une grenade à Saint-Brieuc. Il s'est fait enquêteur privé à Paris et les affaires ne vont pas fort. Il songe sérieusement à retourner auprès de sa mère, dans l'Allier.
Son projet est remis en cause par la visite nocturne d'une jeune femme qu'il connaît à peine. Elle lui annonce que sa colocataire est morte « Griselda est égorgée », que ses empreintes sont sur le couteau criminel, qu'elle avait un mobile, qu'elle est toutefois innocente. Puis elle assomme le détective et s'enfuit.
Le tout dans le style manchettien dont il disait lui-même qu'il n'avait fait que "pomper" Chandler. Modeste le bougre. Tiens, il a aussi écrit à peu près le même nombre de romans que Chandler... Hasard, hasard ?!?
Une adaptation plutôt bonne de Jacques Bral, comme sur la couv' du Carré Noir...
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